Il faudra guetter la période propice, car il y fait chaud et les prises usent vite la peau. À noter que la voie est quasiment toujours sèche, même quand le reste du site est sinistré ou enneigé.

 

La partie basse jusqu’au mono s’enchaîne facilement. En allant sur la droite, on sort au relais d’un 8a bien retor.

 

Pour notre ligne, du mono main droite, on prend une petite épaule en tri main gauche pour croiser sur une pince plate et cliper une longue dégaine (au début ça fait un peu peur, mais un bon placement de pied permet de cliper sereinement).Prendre une arquée main gauche, relancer sur la rampe main droite, reprendre une écaille sikatée main gauche. Un talon droit permet de saisir le cachou sikaté main droite. Avec une réglette main gauche, saisir une petite horizontale main droite en inter pour en reprendre une autre plus haute main droite. Saisir un petit bi arqué et poser le pied droit sur le cachou pour dynamiser sur la rampe verticale loin à droite et cliper. Monter les pieds pour aller sur un bon plat et un tri. On peut cliper. Prendre ce dernier repos relatif.

 

Arquer une réglette loin à gauche pour reprendre une verticale main droite. Une petite inter permet, par un mouvement d’allonge, de prendre une réglette anguleuse main gauche et la réglette tri main droite. On est tout en allonge et c’est difficile voir impossible de se reposer efficacement. Pourtant il faudra attaquer le crux de la voie.

 

Celui-ci consiste à arquer main gauche une petite « moustache » sikatée, prendre une réglette main droite en inter, pour aller main droite sur une petite prise, main gauche sur une autre prise plus petite, dynamiser main gauche sur la bonne bossette et cliper. On peut délayer un peu la main droite.

 

Prendre main droite un tri glissant pour jeter main gauche sur la deuxième bossette. Aller sur une alvéole en épaule droite. Monter le pied gauche sur la bossette du bas et cliper. Remonter le pied gauche dans le tri, aller sur l’épaule verticale main gauche qu’il faudra « défourailler en plantant les doigts ». Écarter le pied droit dans un petit trou glissant… on peut tomber… ou si on arrive à arquer un petit mono,  on relance dans le gros bac.

 

Quelques mouvements faciles permettent de cliper la dernière dégaine et le relais.

 

Un conseil : si l’envie d’exprimer votre joie vous pousse à crier comme une bête, abstenez-vous. À moins que vous ne souhaitiez faire connaissance avec une personnalité locale qui le répète : « l’escalade est un sport qui se pratique en silence !!! ».