Équipeur : Didier Bétemps
Première réalisation : Christian Dumont d’Ayot
L’avis de l’équipeur :
Bon, le Maquis, j’avais dit plus jamais, c’est comme Yenne, en plein été se retrouver dans un trou, c’était pas bon pour mon image de mec super-bronzé…
Mais voilà il y avait Twenty god, en avoir un à la maison mais là d’un seul coup, vingt que diable, vain dieu !
Même le Gaston beau s’excitait à l’idée de gagner la récompense au premier qui enchaînait…
C’est pas compliqué, que des grosses, des bidouillées, des sikatées, des bien-en-forme, jusque là ça paraissait bonnard mais l’absence de pied avait tendance à faire grossir non pas le dit-membre mais les deux membres supérieurs, alors qu’il faut en garder sous le capot pour bien négocier ce putain pas de dalle, pas compliqué mais qui finit par t’exploser et en plus gérer toutes ces longes, bref vous l’avez compris, peine mérite récompense…
PS : C’est Dédé qui a gagné le god, juste réconfort. Certaines mauvaises langues disent qu’il en avait besoin…
L’avis d’un grimpeur :
Une voie assez bidouillée mais dont la gestuelle et l’effort sont dignes d’intérêt.
On commence par remonter la partie basse du Bourdon. Je n’aime pas cette section, mais on est obligé d’y passer ! C’est peu après le repos total que l’on entre proprement dit dans Twenty god. La difficulté reste assez homogène, les prises de main ne sont jamais petites, hormis une exception facultative sauf en « inter » ainsi qu’à la sortie mais c’est moins dur. Il y a pas mal de prises taillées ou améliorées ou consolidées. Les prises de pieds étant rares et le dévers assez prononcé, l’escalade finit par être « usante » jusqu’au dernier spit. Je suis d’ailleurs tombé deux fois un mouvement avant de l’atteindre, soit environ 60 mouvements après le premier spit ! Bref une voie pour attraper des « bouteilles » grosses comme ça !
Quant à la cotation, Didier avait annoncé 8a. Au début j’ai trouvé que ça valait plus, mais finalement ça me parait louche de l’avoir réussie si vite.