Équipeur : Georges Brenas & Pascal Duverney
Première réalisation : Georges Brenas (version initiale)
Suite à la rupture d’une prise, la cotation passe à 8b (d’autant plus qu’une autre prise, qui était collée, a délibérément été enlevée).
L’avis d’un grimpeur :
Le relais a été remonté le 10 septembre 2003, ce qui permet enfin un mousquetonnage confortable. Avec en plus la prise cassée en 2002, la cotation passe de 8a à 8a+
Au départ, inutile de tenter bêtement de passer droit sous les plaquettes, alors qu’une rampe facile vous tend les bras à droite. Celle-ci a tendance à être plus ou moins glauque à la mauvaise saison (C’est quand?), voire impraticable, à moins d’être équipé version canyon. Dans ce cas, on attendra des jours meilleurs. Arrivé en haut de la rampe sus-citée, il faut se botter le cul pour s’installer vraiment dans le dévers, on pourrait même dire pour passer le toit. On utilisera à bon escient toute la technique dans ce genre d’inclinaison : Blocage de genoux, crochetage de pointe. Il y a une bonne prise pour la main droite, je n’ai pas dis un bac, que vous finirez par trouver : il n’y en a qu’une. Atteindre le bac main gauche n’est pas facile. Les grands y vont en un mouvement, les moyens prennent un aplat intermédiaire, les petits peuvent se débrouiller autrement. Le bac est bien, mais le cul en arrière, ça fatigue quand même. Ensuite vient le crux avec au moins trois méthodes :
– la directe est assez à doigts avec un gros blocage pour aller chercher un monodoigt main droite, puis croiser sur le gros aplat.
– par la droite : bon carré en épaule main droite, petite fissure horizontale main gauche puis relancer sur le gros aplat.
– entre les deux : fissure verticale main gauche au niveau de la grosse rampe, jeter (si nécessaire) sur la petite fissure horizontale main droite puis mono main gauche puis gros aplat.
Suit un bon blocage en épaule. Traverser à droite permet de se reposer (Attention, risque de résurgence). Suivent quelques mouvements de grande ampleur où le jeté est permis : Une très bonne écaille pour arriver sur une réglette franche caché sur un aplat, un ou deux autres autres aplats (selon la méthode) en sortie de dévers et on attrape le très bon tridoigt qui permet de mousquetonner le relais.
Cette voie est protégée par pluie faible (ça peut mouiller à la sortie). Mais il faut surtout craindre les résurgences au départ ou au repos de droite.