Équipeur : Wilfried Colonna
Première réalisation : Gilles Brunot
L’avis d’un grimpeur :
La voie a été rééquipée avant la première réalisation : Lors d’une première tentative, il est apparu qu’un point était inmousquetonable car l’itinéraire logique passait à droite puis au-dessus. Une prise ayant en outre cassée, le quatrième point a été abaissé afin de faciliter ce mousquetonnage très violent.
Quel superbe mur, du blanc sale au gris en passant par l’orange et le gris-bleu. Impressionnant par son aspect presque lisse. En effet, les prises sont petites : Les doigts, ainsi que la peau, et chaussons doivent être affûtés. Les 4 à 5 premiers mètres remontent la seule ligne de faiblesse, bien courte. C’est la seule zone de la voie qui peut être mouillée, par résurgence (Tenace pendant une semaine ou presque). Avant d’entrer dans « le mur », un coincement de genou est conseillé si on veut s’économiser au mousquetonnage (Le 3eme si je ne m’abuse). Les premières chiquettes sont sur la droite. L’une d’elle est du type lame de rasoir. On traverse ensuite à gauche vers une mauvaise verticale, plus grosse mais pas très franche, dans le rocher blanc (J’avais des méthodes assez compliquées pour les pieds dont je ne me souviens pas). Le mousquetonnage est très difficile, en équilibre avec une mauvaise prise pied droit et le gauche plus haut dans un vague creux pour se caler. Les prises suivantes sont un peu meilleures mais difficiles à tenir dans cet enchaînement ultra résistant. Un peu plus haut, un semi-repos permet de souffler. Plutôt que de continuer tout droit, comme dans l’équipement original, traverser un peu à droite (Pas facile, peu de prises de pied) pour aller chercher une assez bonne réglette main droite puis monter et traverser franchement sur la gauche pour arriver à un bon repos. La fin est facile.
Du premier relais, un grand pourra tenter d’atteindre le deuxième : Non réalisé à ce jour.
La voie est protégé de la pluie s’il n’y a pas de vent.