L’avis d’un grimpeur :
Le crux se situe au début sur les deux premiers points : les trous sont assez bons mais il faut pour la main droite transférer vers un trou moins bon à gauche et mettre la main gauche en inversée pour aller chercher des croûtes main droite. On arrive à un point de décontraction avec une bonne fissure horizontale.
Une fois le troisième point clipé s’en suit un pas plus difficile à mettre en place (main gauche sur une inversée moyenne) que réellement dur.
La suite se gère bien avec quelques trous, où on peut récupérer avant une section bien à doigts quasi obligatoire.
Les points s’espacent et les avant-bras fatiguent, heureusement les trous sont assez gros pour récupérer ou changer de main.
Escalade à doigt où les pieds doivent être précis, bref un truc bien Haute-Savoie…
Pour le nom : ça rappelle Marcel Mobalpa à l’époque où il livrait les premières cuisines « équipées » avec la 403 diesel, sinon c’est vrai avec une certaine luminosité, un soleil déclinant, une atmosphère légèrement humide, on retrouve des éclats bleutés, mais attention il faut bien regarder et avoir l’inspiration.