Équipeur : Georges Brenas et Pascal Duverney
Première réalisation : Laurent Stephan
L’avis d’un grimpeur :
Si tu ne te complais que dans le dévers, les bacs, les crochetages ou les yaniros, passe ton chemin. Si les placements au millimètre, les bouts de doigts et la précarité sont ta tasse de thé, pose ta corde au pied de Hazerbaba. La première section s’apprivoise relativement bien, moyennant quelques « niaquettes ». La gestuelle reste évidente. C’est dans la deuxième en traversée que les choses se gâtent franchement : l’impression d’être posé sur « pas grand chose », l’impression de faire du « sur-place », de se perdre dans une complexité de mouvements. Alzheimer guette ! On cueille avec soulagement deux inversées qu’il faut travailler sans faiblir pour attraper le bracelet salvateur. Repos, qu’il vaut mieux prendre, avant d’aborder les derniers mouvements toujours exigeants, même si l’intensité est moindre. Une voie hors tendance, pas surprenant qu’elle ait motivé quelques « dinosaures » des falaises…