Équipeur : Gilles Brunot et David Caude
Première réalisation : Gilles Brunot
L’avis de l’équipeur :
La première section, c’est le bon 7c des Larmes de pluie. Rocher un peu bizarre au départ, légèrement fragile, assez lisse autour de la fissure, ça met bien en bras ! On continue plus facilement mais toujours en escalade athlétique sur la gauche sur une série d’inversées. Juste après, c’est le crux et sa traversée à droite (penser à démousquetonner le point de l’extrême gauche pour limiter le tirage) : Environ huit mouvements sur aplats et réglettes en dévers où il faut bien viser les rares prises de pied. Les dix mètres suivants jusqu’au relais sont bien plus faciles sur prises souvent bonnes, mais sans repos excellent.
Puisqu’on continue dans la deuxième section, Les larmes de pluie medium, pas question de se pendre sur ce premier relais qu’on ne mousquetonne pas. La position de décontraction est tout de même bénéfique… mais il faut se résoudre à repartir ! Deux mètres assez sympas un peu sur la gauche, on a temporairement le pied gauche sur un gros aplat de Challenger medium, attention de ne pas écraser les doigts du grimpeur d’à côté ! On remonte, ça recommence à chauffer !! et voici le crux, plutôt du genre compliqué, mousquetonnage qui pompe, verrou de doigts douloureux, on traverse à droite et ouf ! une bonne prise. Encore cinq mètres jusqu’au deuxième relais, vraiment pas difficiles avec de bons repos mais pas moyen de lacher les deux mains en même temps.
On continue ? Maintenant, ça s’appelle Les larmes de pluie intégral, et cette dernière section est commune à Challenger intégral. Encore un repos, bon mais pas total. Cette dernière partie est encore très résistante et il faut bien de la réserve et de la détermination après les 34 m en 8a précédents !
En résumé : Plusieurs sections de résistance entrecoupées de repos jamais complets.