Équipeur : Pascal Duverney
L’avis d’un grimpeur :
C’est un grand mur, d’un jet, au profil régulier. Les premiers mètres, en dalle, sont assez faciles et on sautera aisément le premier point pour limiter le tirage. Le début du dévers pourra paraître poussiéreux, surtout en début de saison, mais c’est une caractéristique de ce secteur : Les résurgences coulent plusieurs mois durant pendant l’hiver et souvent au printemps. L’escalade est agréable sur francs aplats ou grosses réglettes. Elle est bien sûr athlétique, assez homogène au début puis avec un passage où il faut commencer à brancher un peu le turbo. Du coup, on arrive sous le crux avec les bouteilles assez remplies (Sauf ceux qui ont des bonbonnes à la place). Jusque là, ça vaut à peu près 7b+. Pas de chance car il n’y a pas vraiment de repos. Il faut alors faire quelques mouvements sur prises moins bonnes afin d’attraper quelques petites prises. Dans ce crux de deux ou trois mètres, il y a différentes méthodes, qui utilisent une prise qui sèche lentement… sécheresse de rigueur. Les derniers mètres ne posent pas de problème intrinsèquement mais si on arrive complètement explosé, c’est pas gagné.
Cette voie est grimpable sous la pluie. Mais comme vous l’avez compris, il faut attendre que ce secteur soit sec… et particulièrement une prise clé du crux. Il est facile d’atteindre le relais par sa voisine en 7a+ : La préférée de Papa (Une des plus belle du secteur).