Équipeur : François Ducastel
L’avis d’un grimpeur :
Le départ est commun à Boukouni : fissure peu difficile par rapport au niveau de la voie, mais peu aisée pour aller chercher le premier point. A la bifurcation, on se repose assez bien mais on est de toutes façons peu fatigué. Le début de la traversée est aisée mais il y a un pas physique pour remonter chercher une bonne inversée les pieds en adhérence. Il faut alors aller chercher un gros trou bien visible mais très haut. Les grands pourront jeter, les autres sauteront ! Au début, j’ai bien cru que je ne pourrais pas y arriver et que c’était le crux car j’arrivais sur un aplat en bord de trou, les deux pieds dans le vide. La solution est là : Jeter ou sauter dans le trou plus petit de droite mais au bord franc. Repos assez bon. Deux mouvements moyennement durs pour arriver aux deux grosses verticales qui permettent de mousquetonner l’avant dernier point où l’on se repose encore, juste avant le crux : Probablement plusieurs options. J’ai choisi d’attraper, grâce à une lolote, une verticale main gauche très loin, à bouts de bras. Il faut ensuite, c’est encore très dur, bouger les pieds, minuscule écaille main droite en intermédiaire pour relancer dans une réglette-fissure juste à droite du dernier point, main gauche sur une autre à gauche, mousquetonnage difficile (le seul), la fin est assez facile.