Équipeur : stage ENSA
Première réalisation : Frédéric Gentet
L’avis d’un grimpeur :
La grande falaise des Tines s’apprécie généralement aux heures chaudes, néanmoins le « non mutant » devra guetter la « collante » pour espérer faire la croix dans ce Sexe, mensonge et vidéo. En effet, ici peu de réglettes nettes, mais des prises souvent désespérément plates !
La première partie qui mène au crux est déjà usante, car technique et résistante, en léger dévers. Elle vaut environ 7c, jusqu’à un plat bien farci en main gauche.
Et là, changement de registre ! Le dévers s’accentue. Avec ce fameux plat, on prend en main droite, soit une inversée bien plate, soit une verticale « lame de rasoir » qui entame la peau si on insiste trop. Le but est d’aller chercher une bonne inversée, mais terriblement loin ! Les pieds généralement en écart sur des pentes. Paradoxe et subtilité de l’escalade, ce passage n’est pas morpho pour autant ou alors presque « morpho grand » ! Ensuite une prise salpêtrée encore loin à droite sur laquelle on ramène les deux mains. Les difficultés sont alors finies, dans une section où le salpêtre reste présent.
En résumé, un crux puissant, très bloc sans prises intermédiaires, qu’il faut négocier les bras entamés par un 7c résistant.