Appelée Sysiphe à l’origine puis renommée L’enfer du devoir ?
L’avis d’un grimpeur :
Le rocher atypique pour la région rend l’escalade super belle et variée. Rien que le mur et ces préhensions typique de Buoux rendent la ligne superbe. Cette voie se situe sous le château.
L’approche en 7c fatigue un peu avec le crux sur bidoigts, mais avant d’attaquer la L2 il y a plusieurs possibilités pour se refaire. La L2 commence par une partie à réglettes, très techniques pour les pieds et dans un mur légèrement déversant. Avant d’attaquer le véritable crux morpho, il y a un repos moyen qui permet de se détendre avant de s’allonger au maximum. En effet, la prise à atteindre est très loin, plate et sans grain. Pour l’atteindre, il faudra non seulement une bonne fermeture pour s’allonger, mais une poussée de pieds en adhérence parfaite. Ensuite, en forçant un peu les pieds à plats, on arrive dans un second repos médiocre avant d’attaquer le second crux. Il s’agira de sortir d’un bombé dont les prises de sortie sont toujours aussi fuyantes que celles du crux précédent. Une fois rétabli il suffit de rester un minimum concentré pour clipper le relais 2 m plus haut.
Il faut prévoir une longue paire à la 6ème pour éviter un léger tirage après plus de 30 m d’escalade. L’équipement est espacé mais safe et les points super bien placé.
Le rocher atypique pour la région rend l’escalade super belle et variée.