Équipeur : Bertrand Lemaire

Première réalisation : Mathieu Holtz

L’avis d’un grimpeur :
Approche commune avec Pas à Cé puis ça part tout droit. L’effort est type rési courte jusqu’à un repos pas incroyable avant d’attaquer le bombé et une section de 24 mouvements sans repos. La partie du bombé est plutôt bloc puis ça passe en rési sur des réglettes et des pinces. Ensuite il y a un repos total et une fin dans le 7a avec une sortie assez engagée mais une fois les prises connues ça déroule assez bien.

L’avis d’un grimpeur :
J’ai fait juste une visite de courtoisie à cette voie en auto-assurance. Je n’ai pas réussi à faire les sections les plus dures. J’ai cassé une prise avec ticket dans le ventre sous le toit ; ça doit passer encore, mais déjà que Mathieu Holtz a annoncé un 8b+ sévère et que Bertrand Lemaire estimait la voie à 8c au moins… 

On commence par Cé d’la balle, il semblerait que l’équipeur soit passé par la gauche (Pas à Cé), ce qui est moins logique. Une fois avoir fait ce départ et quelques mètres à peine dans cette nouvelle ligne, juste un échauffement tranquille, on attaque dans le vif du sujet. Déjà un pas de bloc puis quelques mètres bien rési jusqu’à de bonnes prises où l’on peut souffler. À nouveau une courte section assez dure (il est possible qu’une ou deux prises cassent, ce qui augmentera nettement la difficulté), jusqu’à une nouvel endroit de de décontraction, sous le gros ventre. De là, quelques mouvements bien déversants sur réglettes et écailles jusqu’à une grosse inversée sous le toit, on peut coincer un genou. Maintenant la section crux : traversée à droite dans le toit, ça a l’air très physique, pour arriver sur des réglettes (ça a l’air encore plus dur) ; on mousquetonne depuis une bonne réglette et il y a encore un pas très dur moins raide où il faut tenir une « sale » bossette à pincer pour prendre des réglettes plus ou moins verticales et dynamiser sur une bonne réglette puis un bac. Méga repos juste au-dessus. La suite ne devrait pas poser de problème si on a le niveau d’enchaîner le bas.