VIOLON DINGUE

Équipeur : François Ducastel

Première réalisation : Bernard Moulier

L’avis d’un grimpeur :
Ceux qui détestent les voies bidouillées iront voir ailleurs. Mais est une bonne voie pour s’entraîner, faisable « à vue » pour qui a le niveau.

Les premiers mètres ne sont pas vraiment intéressants, on passera à gauche des points. C’est à la troisième plaquette que ça commence vraiment. Après de bonnes prises, on arrive sur des réglettes naturelles mais « sikatées ». Ce n’est pas le réta qui est bien dur si on se place bien, mais c’est d’aller chercher la bonne réglette située sous le toit à la hauteur du premier relais (7b+ jusque là). En fait, c’est dur surtout si on n’est pas grand. Juste au-dessus, on se repose assez bien sur les deux grosses pierres collées dans le toit. Ensuite, c’est résistant sur une bonne série de prises taillées pas toujours faciles à voir (Les amateurs de pan seront à l’aise). De toutes façons, on peut en sauter et partir « à l’envers », il y a moyen de se rattraper. C’est quand ça redevient naturel que c’est un peu plus dur . Intrinsèquement, ça va, mais dans l’enchaînement, c’est dur car on y arrive bien entamé. Les huit derniers mètres sont faciles sur du beau rocher, si on a gardé un minimum de conti et de lucidité.

Attention au tirage : Prévoir une dégaine bien grande au 4eme point ainsi que sous le toit (Ne pas mousquetonner le 1er relais).

Cette voie sèche vite, mais quand le terrain est gorgé d’eau, on risque quand même de trouver plusieurs résurgences peu durables ou peu gênantes.

COTATION : 8a

Intéret
2/5

Type : Conti

Longueur : 25m

Dévers : 6m

Équipement : Goujons 12mm

Points : 16

Réalisations : + de 2

Falaise de Double Cache : Violon dingue (8a).
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